Dans l’écriture érotique, le « dévoilement » n’est pas seulement le moment où un vêtement tombe ou où une partie du corps apparaît. Dramaturgiquement, c’est l’instant où quelque chose jusque-là seulement suggéré devient incontestable : un corps, un secret, un désir. La nudité sans préparation n’est qu’une information. La nudité avec montée dramatique devient un … Continuer la lecture de L’art du dévoilement – de la suggestion à l’exposition
En Chine, un nouveau format bouleverse les habitudes de narration : les micro-drames. Ces mini-séries ne durent qu’une à trois minutes par épisode, mais peuvent s’étendre sur des dizaines, voire des centaines d’épisodes. Elles racontent des histoires d’amour, de vengeance ou de désir avec une intensité fulgurante.La micro-dramaturgie consiste à concevoir un récit qui agit … Continuer la lecture de Micro-dramaturgie – Ce que les auteur·rice·s d’érotisme peuvent apprendre des séries chinoises ultra-courtes
L’écriture érotique échoue souvent non parce qu’elle est trop explicite, mais parce qu’elle est trop attendue. Les corps, les tissus, les gestes deviennent prévisibles s’ils sont décrits tels qu’on les connaît déjà. La défamiliarisation consiste à décrire l’ordinaire comme s’il était perçu pour la première fois. Ce n’est pas un concept abstrait : c’est un … Continuer la lecture de Défamiliarisation dans l’écriture érotique – redécouvrir le quotidien
Dans la littérature érotique, tout ne se passe pas que dans les dialogues. L’action se passe surtout sous la peau. Un souffle qui s’arrête. Un muscle qui se tend. Un pouls qui s’accélère. Ces micro-réactions physiques ne sont pas de simples effets – ce sont des signaux dramatiques. Elles montrent aux lecteurs ce que ressentent … Continuer la lecture de Le corps comme outil narratif – les réactions physiques comme signaux narratifs
La tension érotique ne naît pas de l’action, mais de l’attente.Beaucoup d’auteurs confondent intensité et événement.Ils font l’amour trop tôt à leurs personnages et s’étonnent que le récit retombe ensuite. L’érotisme obéit à d’autres lois que l’intrigue.Ce n’est pas un but, mais un courant qu’il faut canaliser, pas épuiser.Le secret réside dans la maîtrise du … Continuer la lecture de Comment maintenir la tension érotique sur plusieurs chapitres sans la décharger trop tôt
La nudité comme structure Le moment ENF — celui où une femme se retrouve nue contre sa volonté — n’est pas une provocation, mais un outil narratif.Il marque l’instant où un personnage perd toute protection : vêtements, maîtrise, image.Tout dépend de ce qui suit. Le moment ENF n’est jamais une fin, mais une franchisse.Il ouvre … Continuer la lecture de Le moment ENF comme tournant dramatique – de la honte à l’affirmation de soi
Qui regarde qui ? Au cœur de toute scène érotique se trouve le regard. C’est lui qui définit le pouvoir, le désir et la position de celui qui est vu. Pourtant, la littérature répète souvent le même schéma : un homme regarde, une femme est regardée, et le récit épouse son désir. L’écriture érotique contemporaine … Continuer la lecture de Inverser le regard – comment réinventer les scènes voyeuristes
Les profondeurs invisibles Quand tu inventes un personnage, tu ne vois d’abord que la pointe de sa vie. Son sourire, ses vêtements, son attitude en cours ou au lit. Mais comme un iceberg, les couches décisives restent cachées sous la surface. La famille, les amitiés, l’école, le premier amour, les expériences sexuelles – tout cela … Continuer la lecture de Le passé de tes personnages : pourquoi tu dois connaître tout l’iceberg
Le premier paragraphe est une invitation que tes lecteurs ne doivent pas refuser. Il décide s’ils restent ou s’ils tournent la page. Dans la littérature érotique, il a un poids supplémentaire, car la tension et la sensualité s’installent dès la première phrase. Le premier souffle d’une histoire Imagine : un amphithéâtre étouffant en plein été. … Continuer la lecture de Le premier paragraphe dans la littérature érotique
On les connaît tous : ces dialogues dans les histoires érotiques qui semblent tout droit sortis d’un mauvais film. « Oh oui, c’est tellement bon ! » ou « Tu es tellement belle ! » – et on se dit : est-ce que quelqu’un parle vraiment comme ça ? La réponse est non. Les vraies … Continuer la lecture de Des dialogues qui nous touchent
